mardi 13 mars 2007

Le manque ...

J'ai retrouvé ce texte que j'ai écrit il y a presque un an et j'avais envie de vous le faire partager même s'il a de nombreuses maladresses dans l'écriture ... En le relisant, j'ai retrouvé l'émotion qui me tenaillait en l'écrivant.
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Le manque, comment se manifeste-t-il ? Cette sensation terrible commence par un frisson, qui parcourt notre corps, dû à un souvenir doux qui traverse notre esprit quelques secondes ou bien plus parfois … On peut souffrir d’un manque de magnésium ou de calcium, là c’est notre corps qui nous réclame à manger … mais quand on souffre d’un manque de tendresse ou d’affection, c’est le cœur qui parle et qui pleure …
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Le pire de tout est le manque dû à l’absence d’une personne qui nous est chère … car elle hante tous les moments de notre vie quotidienne : le matin au réveil, quand on ne trouve personne à côté de soi au réveil, seulement un lit vide et froid … Puis, quand on petit déjeune, déjeune ou dîne tout seul, on ressent un grand vide et le silence qui règne nous rend fou … Puis dans la rue, on voit un couple se tenir la main et s’embrasser … on rêve alors d’être à leur place en compagnie de cette personne qui nous manque tant …
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Au boulot, c’est peut-être le seul endroit où l’on arrive à oublier l’espace de quelques heures ce manque … car on est absorbé par les nombreuses tâches qu’il nous faut accomplir et cela permet de nous défouler et de vider cette colère en nous …
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Puis retour à la maison, retour au silence, retour à cette triste solitude … On peut s’occuper en regardant des photos du bonheur passé mais on replonge vite dans une profonde amertume et un état de tristesse permanent jusqu’à la fin de la journée …
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On peut également essayer de partager cette peine à un ou une amie pour lui exprimer ce manque avec des mots, mais là encore la personne n’arrive pas toujours à nous « remonter le moral », parfois même elle arrive à nous le baisser encore plus …
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Si ce manque est quelque chose de définitif comme la mort ou une rupture … Il faudra bien qu’un jour, on se relève et qu’on reprenne le cours de notre vie …
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Mais si ce manque n’est que temporaire, alors pourquoi faire tout ce cirque ! C’est vrai ça, on empoisonne la vie des autres à cause de notre égoïsme démesuré … Surtout si on sait que la personne qui nous manque ressent aussi un manque du fait de notre propre absence … Ceci est donc réciproque. Alors il ne reste plus qu’à attendre … mais pourquoi ce mot « attendre » paraît-il aussi pénible ??? Hein, pourquoi ?
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Eh bien parce que la vie est courte, tout le monde le sait. Il faut profiter de la vie et du bonheur tant qu’on peut car ce n’est pas dans un cercueil qu’on pourra rire, aimer, danser, flirter, blaguer, courir, … On ne sera plus que poussière … Mais au moins quelques secondes avant de mourir, on pourra se dire qu’on a réussi à faire ce que nous rêvions d’accomplir durant notre existence …On pourra même mourir en ayant un profond sourire, éclairant notre visage et c’est bien là l’enjeu de toute une vie : mourir en n’ayant aucun regret, seulement des satisfactions et des souvenirs de moments de pur bonheur …

2 commentaires:

Le Parcheminé a dit…

Et que dire du manque d'espoir....
un joli texte en tout état de cause.

Unknown a dit…

Bon que dire? lol
Le manque provisoire, je le connais bien, jme suis retrouvée dans beaucoup de tes mots...En même temps, on est pas jumelles pour rien, non?
Le manque fait aussi que le jour où on ne le ressent plus parce que l'on est enfin comblé, ce jour-là est une vraie fête!